Cela fait quelques années que Google s’est investi dans des causes écologiques. Au début, la multinationale américaine s’est engagée à réduire son taux d’émission de carbone en privilégiant l’électricité verte. Au fil du temps, elle a fixé des objectifs de plus en plus ambitieux, parmi lesquels le passage à 100% d’énergies renouvelables en 2017. Dans un bilan qu’il a établi récemment, l’objectif est presque atteint. La transition sera effective à la fin de l’année.
Google met en place une réduction de la consommation en énergie pour commencer
Gérer son entreprise de façon responsable et plus écologique, c’est un réel défi pour les dirigeants de Google. Pour information, cette entreprise américaine dispose de plusieurs infrastructures implantées dans différents pays du monde dont 70 bureaux et 15 data centers incluant entre autres les filiales d’Alphabet, Nest Labs, Google Inc, Sidewalk Labs, Calico …
Ce sont tous de gros consommateurs d’énergie. En effet, pour les faire fonctionner, la géant du High-tech a besoin de 5,7 térawatts-heures d’électricité par an. Une quantité d’énergie qui pourrait alimenter une ville comptant plus 850.000 habitants comme San Francisco. A priori, les centres de données sont les plus énergivores.
De nombreux efforts visant à réduire les dépenses énergétiques de la société ont été réalisés. Actuellement, les data centers de Google utilisent 50% moins d’électricité que les autres installations de ce genre. En outre, les filiales d’Alphabet ont réduit de 40% leur consommation en énergie.
Google : un leader du développement des énergies renouvelables
Afin d’atteindre l’objectif de 100 % renouvelable, Google collabore avec de nombreux partenaires qui opèrent dans le domaine de la production d’électricité verte. Son choix se tourne particulièrement vers les producteurs d’énergies éolienne et solaire. Il convient de préciser que le principe du géant du net, c’est de financer les projets d’énergies renouvelables. Il a entre autres aidé l’EDF Reneweable Energy dans la création d’un parc éolien d’une capacité de 200 mégawatts. La firme de Mountain View a également financé la construction d’un système d’énergie solaire de 1,6 mégawatt en 2006 et celle de 20 parcs éoliens et solaires de 2,6 gigawatts en 2010.
En outre, elle a signé des contrats de collaboration avec les entreprises américaines Avangrid Inc du Dakota du Sud et Enel SpA d’Oklaoma. Les deux entités font partie des fournisseurs en énergie verte du groupe. Elles attribuent respectivement 196 et 140 mégawatts d’électricité éolienne à Google. En 2012, le géant du web a déjà décroché une bonne note auprès de l’ONG environnementale Greanpeace. Il était déjà le plus grand acheteur des énergies renouvelables dans le secteur High-Tech. Mais il n’arrêtait pas de progresser.
En 2015, Google a renouvelé son engagement en devenant le premier client de la société Duke Energy qui a produit de l’énergie verte dans le cadre du programme Green Source Rider. D’après son dernier bilan, le géant du net est tout près de son objectif. Il a déclaré que le passage à l’énergie 100% renouvelable est assuré vers la fin de 2017. On peut dire que l’entreprise a une longueur d’avance par rapport à ses concurrents, notamment Amazon et Apple qui militent aussi pour la transition vers les énergies renouvelables. Les deux sociétés misent surtout sur l’électricité d’origine solaire.
Google développe le meilleur systèmes de stockages d’énergies
Notons que Google. achète des énergies renouvelables auprès de nombreuses entreprises réparties dans le monde. Pour la production d’électricité d’origine solaire par exemple, le géant du web collabore étroitement avec des firmes basées en Chili, en Suède et aux Pays-Bas. Consciente des problèmes liés au stockage des énergies, la firme américaine a décidé de se pencher sur le sujet. Les ingénieurs d’Alphabet, la maison mère de Google, sont en train de travailler sur le projet Malta. Il consiste à développer une solution de stockage à base de sel et d’antigel. Il reste à savoir si ingénieurs de Google vont réussir à le mettre au point.